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GEL 2017
17.05.2017

Face au changement climatique, il y a urgence à reconstruire un fonds solidaire de garantie des calamités agricoles

Gironde.

@FR3Captureécran

À la fin du mois d'avril, la Gironde a subi un fort épisode de gel touchant la quasi intégralité du vignoble mais aussi les cultures maraîchères et arboricoles. La Confédération Paysanne demande la remise en place du fonds des calamités agricoles, en version améliorée. Elle demande que toute la filière, producteurs mais aussi transformateurs et metteurs en marché, soient appelés à y contribuer. Ce n'est pas aux paysans d'être la variable d'ajustement du Négoce ou des industries agro-alimentaires.

À la fin du mois d'avril, la Gironde a subi un fort épisode de gel touchant la quasi intégralité du vignoble mais aussi les cultures maraîchères et arboricoles.

Les paysans, premières victimes du changement climatique
Episode de gel après épisodes de grêle ou de sécheresse, il se confirme que les paysans sont les premières victimes du changement climatique en cours.
Les institutions doivent prendre la mesure de cette situation inédite et arrêter de culpabiliser les paysans qui n'auraient pas pris d'assurance récolte. Les prix agricoles ne permettent tout simplement pas de les payer
.

Faillite du système assurantiel
Le rôle du syndicalisme agricole, et également celui de l'État, ce n'est pas de jouer aux rabatteurs de clientèle pour les compagnies d'assurance.
Le 5 mai dernier, la Confédération paysanne de Gironde s'est rendue à la réunion de crise convoquée par le Préfet et la Chambre d'agriculture. Le dispositif proposé est une copie conforme de celui organisé lors de l'épisode de grêle de 2013. Il ne prenait déjà pas la mesure de l'ampleur des pertes économiques alors que 24000 hectares étaient concernés.

Dispositif d'aides directes
Si on veut éviter une catastrophe économique et humaine majeure, il faudra un dispositif d'aides directes, quitte à déroger au droit européen.Il faudra, au besoin, faire jouer les clauses de sauvegarde. On  ne peut en rester aux simples dispositifs améliorant la trésorerie mais qui accroissent encore l'endettement.
C'est à ce prix qu'on pourra garder une agriculture et des paysans.

La Confédération Paysanne demande la remise en place du fonds des calamités agricoles, en version améliorée. Elle demande que toute la filière, producteurs mais aussi transformateurs et metteurs en marché, soient appelés à y contribuer. Ce n'est pas aux paysans d'être la variable d'ajustement du Négoce ou des industries agro-alimentaires.

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