SOYONS NOMBREUSES et NOMBREUX jeudi 17/12 à 13H devant le tribunal de Libourne
Non à la fatwa du CIVB contre Valérie Murat !
Droit à la critique !
Relaxe pour Valérie Murat !
L'interprofession de Bordeaux a lancé une procédure judiciaire contre Alerte aux Toxiques et sa porte-parole Valérie Murat. Elle veut obtenir de la justice la fin de toute communication de cette association et exige une amende de 100 000 euros ! Tout cela parce que l'association a fait analyser les résidus de pesticides dans quelques vins et a commenté les résultats.
Non loin de la Gironde, à Carcassonne, le bien nommé journal « L'indépendant » a publié un article intitulé « 61 nuances de pesticides dans l'air » pour commenter les analyses de l'air ambiant faites par ATMO. Résultat : une réaction virulente de la Chambre d'agriculture et des bennes de marc de raisin déversées devant le siège du journal. En prime, le nom du journaliste auteur de l'article a été tagué sur la devanture du journal ! Heureusement sans son adresse, mais ça rappelle quand même quelque chose.
En Gironde, contrairement à l'Aude, la censure sur ces sujets est auto-intégrée dans la presse quotidienne. En 15 ans, pas une seule interview d'une ou un responsable de la Confédération paysanne, représentant pourtant 25 % des agriculteurs aux élections professionnelles.
La pression des officiels de cette filière professionnelle sur la presse et les politiques, leur prétention à filtrer les « bonnes » informations deviennent attentatoires à la liberté des citoyens. Il y a une véritable pulsion autoritaire des institutions viticoles.
C'est bien la question qui se joue dans ce procès de Valérie Murat à Libourne, au-delà de la supercherie de la HVE*, label officiel du green washing.
La liberté d'expression est véritablement en jeu et les « non-conformes » sont diabolisés. Ainsi, le laboratoire Dubernet, qui a effectué les analyses de résidus, vole au secours de l'interprofession. Il souhaite « mettre un terme à l'hystérisation des débats autour des résidus de produits phytosanitaires». Le propos est plein de sens. Parler d'hystérisation » n'est pas neutre, s'agissant d'organisations environnementales portées par des femmes. Cela renvoie à une maladie, « l'hystérie », inventée historiquement pour psychiatriser les femmes non-conformes.
Voilà donc comment la « filière » aborde élégamment le dialogue avec la société.
Masquer le désastre
En réalité, ce procès est destiné à détourner les vignerons de Bordeaux et les citoyens du bilan cataclysmique de l'interprofession. En 20 ans, elle a totalement ruiné notre marque collective, Bordeaux. Bordeaux faisait rêver . On en est aujourd'hui très très loin ... Depuis 20 ans, le CIVB effectue des prélèvements exorbitants sur les vignerons pour alimenter sans fin sa machine à perdre, grosse dévoreuse de « cotisations volontaires obligatoires ». Le seul résultat c'est un désastre commencé longtemps avant le covid. Le covid a le dos bien large, tout comme Valérie Murat.
On espère que la décision du Tribunal de Libourne ne signera pas le retour de l'Inquisition contre les « hystériques » !
La Confédération Paysanne de Gironde appelle à soutenir Alerte aux Toxiques et sa porte-parole Valérie Murat.
Rendez-vous le 17 décembre à 13h devant le tribunal de Libourne.
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Contacts
- Dominique Techer, Porte-paroles de la Confédération paysanne de Gironde : 06 09 87 55 45
- Confédération paysanne de Gironde: conf.paysanne33@wanadoo.fr
Lien vers le soutien à Alertes aux toxiques : https://www.gofundme.com/f/9wpfj7-10000
En téléchargement :
Non à la fatwa du CIVB contre Valérie Murat ! Droit à la critique ! Relaxe pour