Un plan B sans le CIVB

Le CIVB n'a rien vu venir. La chute de la commercialisation des Bordeaux depuis mars 2018 ne l'a pas questionné. Il a incité les vignerons à continuer à s'endetter pour produire quelques saisons de plus, en attendant une «fin de crise» sans cesse annoncée. A l'Assemblée Générale du 11 juillet 2022, le président Sichel ne voulait même pas prononcer le mot «arrachage»! Et il a attendu le dernier moment pour proposer un programme d'arrachage sous-dimensionné et inadapté à des vignerons acculés !
Les vignerons sont encore les grands oubliés. Le C.I.V.B. n'a pas semblé gêné par les prix actuellement pratiqués, pourtant largement inférieurs à nos coûts de production. Aujourd'hui, les victimes de son action déposent leur bilan les unes après les autres. Il est temps que cette interprofession qui a failli, subisse aussi le sort commun et dépose son bilan pour qu'on puisse rebâtir sur les ruines qu'elle a laissées.
Face à ce système hors sol, ne s'occupant plus des producteurs que pour leur extorquer des cotisations obligatoires, il est temps de mettre fin au C.I.V.B., dans son fonctionnement actuel. De ce fait, nous demandons la dissolution du C.I.V.B. afin d'organiser au plus vite des États Généraux de la viticulture girondine et d'engager une nouvelle gouvernance.
C'est donc pour porter la voix des viticulteurs en difficulté, rappeler la responsabilité de l'interprofession dans la crise actuelle et pour demander sa dissolution que nous étions présents le lundi 16 décembre à son A.G.
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